NB : Les opinions émises dans ce blog sont personnelles et celles-ci ne représentent pas le point de vue de mon employeur.
La dignité humaine (partie 1) : ses détracteurs
Introduction
Le concept
de dignité humaine est vague et ambigu
1. Pour certains, il s'apparente
davantage à une notion creuse, une notion fourre-tout, une coquille vide dont
le sens est à la merci d'interprétations diverses et opportunistes
2. Il est
souvent utilisé comme un argument massue (« knock-out argument ») pour trancher
des débats éthiques et pour faire taire des opinions divergentes
3. Alors qu'on ne peut
logiquement invoquer un même principe pour défendre une chose et son contraire,
il est également utilisé « pour soutenir des revendications contradictoires »
4. En somme, il est entaché par une surutilisation et une mauvaise utilisation
5. Pour ces raisons, le concept a essuyé plusieurs critiques
6. Certains
détracteurs affirment que la dignité humaine est un concept inutile et à ce
point ambigu que l'on devrait le rejeter. Nous examinerons le bien-fondé de
cette assertion. Nous examinerons les critiques des représentants de certains
courants philosophiques et psychologiques que l'on a repérées dans la
littérature. Sans prétendre toutefois les réfuter, nous tenterons d'ébranler
leurs fondements et de les fragiliser. Nous commencerons par la critique du
psychologue et représentant du courant béhaviorisme B.F. Skinner, suivi de
celle du philosophe utilitariste et représentant du darwinisme James Rachels,
de la philosophe et représentante du courant bioéthique Ruth Macklin, du
psychologue cognitiviste Steven Pinker et du philosophe et représentant du
courant utilitariste de préférence Peter Singer.
Les détracteurs du concept de dignité humaine
1. B.F. Skinner
En 1971,
dans son livre
Beyond freedom and dignity, le psychologue B.F. Skinner attaque directement les valeurs de liberté, de responsabilité et de dignité
7. Il soutient que le comportement des individus est conditionné par leur environnement, que le libre arbitre est, de ce fait, une illusion
8 et que les individus ne sont donc pas responsables de leurs
actes
9. En réaction à ce livre, E. M. Adams affirme que Skinner a proclamé la mort de l'homme digne et libre
10.
Noam
Chomsky réfute violemment l'argumentation de Skinner et soutient qu'il est
absurde de conclure de l'idée que la liberté est limitée par l'environnement
que l'autonomie et le libre arbitre sont une illusion. Il s'agit, selon Noam
Chomsky, d'un raccourci de l'esprit qui demande à être démontré et justifié
scientifiquement. Il affirme : « It would be absurd to conclude merely from
the fact that freedom is limited, that “autonomous man” is an illusion (...) It
would be hard to conceive of a more striking failure to comprehend even the
rudiments of scientific thinking »
11. Les observations du psychiatre Viktor Frankl, sur les prisonniers
des camps de concentration à Auschwitz, viennent étayer ceux de Chomsky :
« The experiences of camp life show that man does have a
choice of action (...) The mental reactions of the inmate of a concentration
camp must seem more to us than the mere expression of certain physical and
sociological conditions. Even though conditions such as lack of sleep,
insufficient food and various mental stresses may suggest that the inmates were
bound to react in certain ways, in the final analysis it becomes clear the the
sort of person the prisoner became was the result of an inner decision, and not
the result of camp influences alone. Fundamentally, therefore, any man can,
even under such circumstances, decide what shall become of him (...) He may
retain his human dignity even in a concentration camp »
12.
2. James Rachels
En 1990,
dans son livre
Created from animals : the moral implications of darwinism, le
philosophe James Rachels ébranle les deux principaux fondements sur lesquels repose,
selon lui, la dignité humaine, à savoir que l'être humain a été créé à l'image
de Dieu (le théisme)
13 et que l'être humain est le seul animal raisonnable
14. Si l'on prend le darwinisme au sérieux, nous devons,
selon lui, accepter la conclusion que le théisme, qui défend la thèse que
l'homme a été créé à l'image de Dieu, n'est plus une option raisonnable et
valable
15.
En effet, la théorie scientifique de l'évolution par sélection naturelle de Darwin
est incompatible avec la doctrine religieuse du créationnisme qui soutient que
l'être humain a été créé par Dieu
16. De même, le darwinisme doit également, selon lui, conduire au
rejet de l'idée que l'homme est le seul animal raisonnable
17. En effet, il affirme que pour Darwin les
capacités rationnelles de l'être humain sont le fruit de la sélection naturelle
et que l'être humain ne se distingue donc des autres animaux que par degré
18. Ainsi, James Rachels
soutient que Darwin a déconstruit ce fondement de la dignité humaine en
démontrant qu'il existe d'autres animaux avec des habilités rationnelles ou des
facultés mentales
19.
Après avoir ébranlé les deux seuls fondements
de la dignité humaine, il en conclut que la dignité humaine n'a plus de
fondement valide
20.
Or nous ne croyons pas que la conclusion qu'il tire de son raisonnement soit juste et
qu'elle conduise inéluctablement au rejet de l'idée de dignité humaine. En
effet, la dignité humaine ne repose pas, selon nous, sur l'idée que l'être
humain est le seul être vivant doué de raison
21, mais sur l'idée, partagée par Jean-Jacques Rousseau et Emmanuel Kant, qu'il est le seul
être raisonnable, dont l'existence est connue , capable de liberté et
d'autonomie morale (de liberté morale)
22. Ce qui fait dire à Jean-Jacques Rousseau, considéré par Arthur Schopenhauer comme
le « plus grand des moralistes modernes »
23 et par Emmanuel Kant comme le « Newton du monde moral »
24, que ce n'est pas l'entendement qui distingue l'homme des animaux, mais sa qualité d'agent libre
25. Rousseau affirme :
« Tout animal a des idées puisqu'il a des sens, il combine
même ses idées jusqu'à un certain point, et l'homme ne diffère à cet égard de
la Bête que du plus ou moins. Quelques Philosophes ont même avancé qu'il y a
plus de différence de tel homme à tel homme que de tel homme à telle bête. {Ce
n'est donc pas tant l'entendement qui fait parmi les animaux la distinction
spécifique de l'homme que sa qualité d'agent libre}. La Nature commande à tout
animal, et la Bête obéit. L'homme éprouve la même impression, mais il se
reconnaît libre d'acquiescer, ou de résister ; et c'est surtout dans la
conscience, de cette liberté que se montre la spiritualité de son âme »
26.
La dignité humaine ne réside donc pas dans la raison, comme
le prétend James Rachels, mais dans la liberté et dans la capacité morale dont
l'être humain est l'unique dépositaire.
3. Ruth Macklin
En 2003, la
philosophe Ruth Macklin affirme que la dignité humaine est un concept vague,
qu'il ne signifie pas davantage que le respect de la personne et de son
autonomie et que, par conséquent, il est inutile
27.
Selon
Roberto Andorno, l'analyse de Mme Macklin est insatisfaisante pour trois
raisons
28.
Premièrement,
le fait que le concept de dignité soit vague n'est pas une justification
suffisante pour le rejeter ou le reléguer aux oubliettes, car plusieurs
concepts employés en bioéthique sont vagues et imprécis
29.
C'est le cas par exemple des concepts de
justice, d'équité, de droit, d'autonomie et du respect de la personne
30.
De plus, son imprécision
devrait nous inciter à le préciser et à le développer et non à l'abandonner
31.
Deuxièmement,
le concept de respect de la personne ne nous permet pas, sans le recours au
concept de dignité, d'expliquer pourquoi les êtres humains ont droit au respect
32.
Troisièmement,
assimiler la dignité à l'autonomie exclut de la communauté morale tous les
êtres humains qui ne sont pas autonomes incluant les personnes inaptes (les
personnes accidentées, les personnes malades ou les personnes âgées non
autonomes), non rationnelles (les embryons, les foetus, les nouveaux nés et les
handicapés mentaux) ou décédées
33.
4. Steven Pinker
En 2008, le
psychologue Steven Pinker affirme que le concept de dignité humaine est ambigu,
assimilable à l'autonomie et qu'il est relatif, fongible et possiblement
nuisible
34.
Il
considère que le concept de dignité est relatif et que l'on devrait plutôt
employer le concept d'autonomie. Or le concept d'autonomie est également
relatif. Le même concept d'autonomie peut référer à deux notions fort
différentes : à l'autonomie morale de Kant (« liberté de la volonté ») ou à
l'autonomie personnelle (« liberté de choix »). À cet égard, Joseph Raz affirme
:
« Personal autonomy, which is a particular ideal of individual
well-being should not be confused with the only very indirectly related notion
of moral autonomy. The latter originates with Kantian idea that morality
consists of self-enacted principles (...) Personal autonomy, by contrast, is
essentially about the freedom of persons to choose their own life »
35.
Selon la notion à laquelle on réfère, le suicide, par
exemple, sera contraire (autonomie morale) ou non (autonomie personnelle) à
l'autonomie.
Il affirme
également que le concept de dignité est fongible . Selon Pinker, il nous arrive
tous, à certains moments, de renoncer volontairement à notre dignité en vue de
satisfaire d'autres biens. Au soutien de cette affirmation, il donne deux
exemples de comportements indignes : celui de sortir d'une petite voiture et
celui d'avoir une relation sexuelle. Or sortir d'une petite voiture ou avoir
une relation sexuelle ne peut, quelle que soit notre conception de la dignité
humaine, être considéré comme indigne et on ne peut y voir un renoncement à la
dignité humaine.
Pour finir,
Pinker affirme que le concept de dignité est dangereux . Au soutien de cette
affirmation, il affirme que les répressions politiques et religieuses sont
souvent justifiées au nom d'une conception particulière de la dignité. Il
ajoute que le totalitarisme résulte souvent de l'imposition d'une conception
unique de la dignité humaine par un dictateur à sa population. Or cet argument
est, selon nous, fallacieux et trompeur, car on ne peut donner un exemple
d'abus et d'instrumentalisation pour discréditer le concept. En effet, l'usage
abusif d'un concept ne peut être une justification suffisante pour le
supprimer. Autrement, il faudrait également supprimer le concept d'autonomie.
En effet, pour certains, le concept d'autonomie a été idéalisé et est devenu
tyrannique au point d'occuper une trop grande place dans les débats éthiques
36.
Or il ne viendrait à personne l'idée de reléguer l'important concept
d'autonomie aux oubliettes.
5. Peter Singer
En 2009, le
philosophe utilitariste Peter Singer récuse l'idée selon laquelle l'être humain
a quelque chose de distinctif qui lui donne un statut moral spécial, une valeur
intrinsèque, une dignité
37. Il rejette notamment comme
fondement de cette dignité la philosophie morale kantienne qui ne peut, selon
lui, assurer à tous les êtres humains une dignité
38. Il soutient,
en effet, que selon la philosophie kantienne, les êtres humains qui ne sont
pas, dans les faits, pleinement autonomes n'ont pas de dignité
39.
Il en conclut que d'élever tous les êtres humains de l'espèce
humaine à un statut moral supérieur, sans raison valable, constitue une forme
de discrimination à l'égard des autres espèces. Il nomme cette discrimination «
spécisme » qu'il considère aussi condamnable que le racisme et le sexisme
40.
Les
philosophes Christine M. Korsgaard, Onora O'Neill et Allen W. Wood ne partagent
pas son interprétation de la philosophie morale kantienne et croient, au
contraire, que selon cette philosophie, tous les êtres humains, quel que soit
leur état, sont des personnes et ont une dignité
41. Mais à supposer que Peter Singer ait raison et que Kant (ou la
philosophie morale kantienne) n'attribue de dignité qu'aux êtres humains
pleinement autonomes dans les faits et exclut de la communauté morale certains
êtres humains, le philosophe Bernard Williams ne croit pas que le « spécisme »
soit préjudiciable au même titre que le
racisme et le sexisme. Il soutient plutôt l'idée que ce privilège accordé à
l'espèce humaine est de l'humanisme et n'est, par conséquent, pas un préjudice
ou une discrimination
42.
Alors que
Peter Singer prétend vouloir élever le statut des animaux et non abaisser celui
des humains
43, sa réfutation du concept de dignité
humaine le conduit à adopter une vision graduée du statut moral des êtres
humains et des animaux non humains
44 et le force à conclure que les vies humaines ne sont pas toutes d'égale valeur
45 et que certains êtres humains ont le même statut moral que les animaux non
humains. Sa réfutation du concept de dignité humaine conduit donc, selon nous,
à l'abaissement du statut moral de l'être humain. Le génie universel, Blaise
Pascal, affirmait que c'est mépriser les hommes que de les égaler aux bêtes
46. Les propos du philosophe utilitariste James Rachels viennent
étayer l'affirmation de Pascal. Il reconnaît, en toute honnêteté intellectuelle, que la
suppression du concept de dignité entraîne inévitablement un abaissement du
statut moral de l'être humain. Il affirme :
« The abandonment of lofty conceptions of human nature, and
grandiose ideas about the place of humans in the scheme of things, inevitably
diminishes our moral status (...) This means that human life will, in a sense,
be devalued, while the value granted to non-human life will be increased »
47
Par exemple, il n'existe pas, pour Peter Singer, de
différence de statut moral entre un enfant, un être humain gravement handicapé
mental (qui ressent de la douleur, mais qui n'a pas conscience de lui-même) et
un animal non humain (disons une souris ; qui ressent de la douleur, mais qui
n'a pas conscience d'elle-même)
48. Il va même jusqu'à affirmer, dans l'un de ces articles, que certains animaux non humains
(comme le chien ou le porc) peuvent avoir un statut moral supérieur à un enfant
gravement handicapé mental
49. Ainsi, à supposer qu'il soit
juste et légitime de faire des expérimentations scientifiques douloureuses sur
des souris, alors il n'existe pas, selon Singer, de raisons de préférer
d'utiliser des souris plutôt que des enfants ou des êtres humains gravement
handicapés mentaux
50.
De
plus, selon Singer, il est juste et éthiquement acceptable de faire subir des
expérimentations douloureuses à une douzaine d'animaux pour sauver des milliers
de personnes
51.
Logiquement (Singer est reconnu pour sa cohérence logique), il serait donc juste et éthiquement
acceptable, selon le raisonnement de Singer, de faire subir des
expérimentations scientifiques douloureuses à une dizaine d'enfants ou d'êtres
humains gravement handicapés mentaux, qui ont le même statut moral que les
animaux non humains, pour sauver des milliers de personnes.
Conclusion
En somme,
l'être humain se distingue des animaux non humains par sa liberté et sa
capacité morale. Ces caractéristiques dont il est le seul dépositaire lui
confèrent une dignité, c'est-à-dire un statut moral supérieur aux animaux non
humains. Cette dignité permet également d'expliquer pourquoi les êtres humains
sont titulaires de droits. Pour ces raisons, on ne peut rejeter le concept de
dignité humaine. Selon George Kateb, le concept de dignité humaine est
nécessaire
52.
Il soutient, en effet, l'idée que l'être humain appartient
à une espèce supérieure aux autres espèces animales en raison des
caractéristiques uniques qu'il possède. Il affirme :
« (...) if only for the sake of the truth, the reduction of
the human species to a merely natural and animal species must be fought (...) I
have no species snobbery, or try not to. Human stature must be affirmed in
vanquishing snobbery toward animals by magnanimity. That we are a higher
species must be said because the facts about unique human traits and attributes
rebut the theories of reductive science »
53.
De même, plusieurs auteurs ne partagent pas l'opinion de
tous ces détracteurs et croient que le concept de dignité humaine est
indispensable
54.
Pour certains, ce concept est particulièrement important dans une démocratie
55 pluraliste
56 qui défend les droits de la personne
57. Selon George P. Fletcher la dignité humaine est la pierre angulaire de tout système juridique civilisé
58. Mette Lebech résume :
« One of the more important things we believe when we
'believe' in human dignity, is that it is not an arbitrary, accidental,
accessory or even unjustified idea, but that it has a necessity about it,
available to and encompassing all human beings (...) {People with contrary
worldviews, believers, atheists, communists, social democrats, liberals,
conservatives, share the sense of necessity (...) We all seem well aware of the
advantages of having a well-grounded sense of human dignity ; its function as a
legal criterion is in the interest of all ; it allows for a pan-cultural
foundation for ethics and indeed of law ; and the ethical standard it provides
for respectful behaviour seems available to every human individual around the
globe »
59.
Daryl Pullman ajoute que certains libéraux et
communautariens partagent un intérêt pour la dignité humaine
60 et que toute théorie
éthique valide doit postuler explicitement ou implicitement la dignité humaine
61
La dignité humaine est à ce point
généralement admise qu'elle constitue à la fois le fondement des droits de
l'homme et le principe dynamique des démocraties pluralistes modernes
62
Éric Folot
Avocat et bioéthicien
1 FOOTNOTE
1 Daryl Pullman, Human dignity and the
foundations of liberalism, Doctoral thesis in philosophy unpublished,
University of Waterloo, 1990 à la p.1.
2 Arthur Schopenhauer, Le Fondement de la morale, trad. par A. Burdeau, Aubier-Montaigne, 1978 à la p.69. Voir également : Arthur Schopenhauer, Parerga et Paralipomena : aphorismes sur la sagesse dans la vie, trad. par J.-A. Cantacuzène, Paris, Librairie Germer Baillière, 1880 à la p.117.
3 Ronald
Dworkin, Justice for Hedgehogs, Cambridge, Harvard University Press, 2011 à la
p.204 ; Peter Singer, « Animal liberation : all animals are equal » in Louis P.
Pojman, The moral life : an introductory reader in ethics and literature, 2nd
ed., Oxford, Oxford University Press, 2004 à la p.874.
4
Certains invoquent la dignité pour condamner éthiquement l'euthanasie et
d'autres l'invoquent pour la défendre : Roberto Andorno, « La notion de dignité
humaine est-elle superflue en bioéthique ? » (2005) 16 Revue générale de droit
médical 95.
5 Ronald Dworkin, Justice for Hedgehogs, Harvard University Press,
2011 à la p.204 ; Roberto Andorno, « La notion de dignité humaine est-elle
superflue en bioéthique ? » (2005) 16 Revue générale de droit médical 95. Par
exemple, Adolf Hitler, cité par William L. Shirer, affirmait : « The highest
purpose of a folkish state is concern for the preservation of those original
racial elements which bestow culture and create the beauty and dignity of a
higher mankind » [nos italiques] : William L. Shirer, The rise and fall of the
Third Reich : a history of Nazi Germany, New York, Simon & Schuster, 1990 à
la p.89. Voir aussi United States of America, George W. Bush, « President Bush
delivers graduation speech at West Point : Remarks by the President at 2002
graduation exercise of the United States military academy », United States
military academy, West Point, New York, June 1, 2002 ; United States of
America, George W. Bush, « Statement of H. E. Mr. George W. Bush, President of
the United States of America », 2005 World Summit, September 14, 2005. Selon
Stéphane Hessel, George W. Bush a fait reculé les droits de l'homme : Stéphane
Hessel, Indignez-vous, Montpellier, Indigène, 2010 à la p.21.
6 Cette liste est non
exhaustive : Burrhus Frederic Skinner, Beyond freedom and dignity, Hackett
Publishing, 2002 aux pp.21 et 200 ; James Rachels, Created from animals : the
moral implications of darwinism, Oxford, Oxford University Press, 1990 à la
p.171 ; Helga Kuhse, « Is there a tension between autonomy and dignity ? », in
P. Kemp, J. Rendtorff and N. Mattson Johansen (eds), Bioethics and Biolaw
Volume II : Four Ethical Principles, Copenhagen, Rhodes International Science
and Art Publishers and Centre for Ethics and Law, 2000 à la p.74 ; Ruth
Macklin, « Dignity is a useless concept » (2003) 327 British Medical Journal
1419 ; Steven Pinker, « The stupidity of dignity » The New Republic (May 28,
2008) ; Peter Singer, « Speciesism and moral status » (2009) 40:3-4
Metaphilosophy 567 aux pp. 568, 573, 579, 580 et 581 ; Alasdair Cochrane, «
Undignified bioethics » (2010) 24:5 Bioethics 234 à la p.234.
7 Burrhus Frederic Skinner, Beyond freedom and dignity, Indianapolis, Hackett Publishing, 2002 aux pp.21, 200.
8 Burrhus Frederic Skinner, Beyond freedom and dignity,
Indianapolis, Hackett Publishing, 2002 à la p.200. Si tel était le cas, nous
vivrions dans un monde déshumanisé contraire à la dignité humaine similaire au
« meilleur des mondes » imaginé par Aldous Huxley : George Kateb, Human
Dignity, Cambridge, Harvard University Press, 2011 aux pp.41 et 84 ; Leon R. Kass, Life, Liberty
and the Defense of Dignity, New York, Encounter Books, 2002 à la p.9 ; Aldous
Huxley, Le meilleur des mondes, trad. par Jules Castier, Paris, Le livre de
poche, 1967.
9 Burrhus Frederic Skinner, Beyond freedom and dignity, Indianapolis,Hackett Publishing, 2002 aux pp.21 et 184.
10 E.M. Adams, « Skinner on freedom and dignity » (1973) 11:1-2 The southern journal of philosophy 3 à la p.3.
11 Noam Chomsky, « The case against B.F.
Skinner » (1971) 17:11 The New York review of books December 30, 1971. Voir
aussi Steven Pinker, Comprendre la nature humaine, Paris, Odile Jacob, 2005 aux
pp.206-207.
12 Viktor E. Frankl, «
The human search for meaning : reflections on Auschwitz » in Louis P. Pojman,
The moral life : an introductory reader in ethics and literature, 2nd ed.,
Oxford, Oxford University Press, 2004 aux pp.631-632.
13 James Rachels, Created from animals : the moral
implications of darwinism, Oxford, Oxford University Press, 1990 à la p.171.
14 James Rachels, Created
from animals : the moral implications of darwinism, Oxford, Oxford University
Press, 1990 à la p.171.
15 James Rachels, Created from animals : the moral implications of
darwinism, Oxford, Oxford University Press, 1990 à la p.171. Mais Friedrich
Nietzsche affirme que l'érosion de ce fondement a commencé bien avant avec
Copernic : Friedrich Nietzsche, La généalogie de la morale, trad. par Henri
Albert, Paris, Mercure de France, 1964 aux pp. 234-235. Voir aussi David Luban,
Legal Modernism, Ann Arbor, University of Michigan Press, 1997 à la p.18.
16 James Rachels, Created from animals : the
moral implications of darwinism, Oxford, Oxford University Press, 1990 aux
pp.126-128.
17 James Rachels,
Created from animals : the moral implications of darwinism, Oxford, Oxford
University Press, 1990 à la p.171.
18 James Rachels, Created from animals : the moral implications of darwinism,
Oxford, Oxford University Press, 1990 aux pp.132-133.
19 James Rachels, Created from animals : the moral
implications of darwinism, Oxford, Oxford University Press, 1990 aux pp.132-133.
et 171.
20 James Rachels, Created from animals : the moral implications
of darwinism, Oxford, Oxford University Press, 1990 à la p.171.
21 Il n'est pas le seul être
vivant doué de raison : Charles Darwin, The descent of man, and selection in
relation to sex, vol.1, New York, D. Appleton and company, 1872 aux pp.34,
44-45 ; James Rachels, Created from animals : the moral implications of
darwinism, Oxford, Oxford University Press, 1990 à la p.133.
22 Emmanuel Kant, Fondements de la
métaphysique des moeurs, trad. par Victor Delbos, Paris, Classiques de la
philosophie, 1993 à la p.115 ; Emmanuel Kant, « Conjectures sur les débuts de
l'histoire humaine (1786) » dans La philosophie de l'histoire (opuscules),
trad. par Stephane Piobetta, Paris, Aubier-Montaigne, 1947 à la p.157.
23 Arthur Schopenhauer, Le Fondement
de la morale, trad. par A. Burdeau, Aubier-Montaigne, 1978 à la p.162.
24 Emmanuel Kant, Leçons
d'éthique, trad. par Luc Langlois, Paris, Librairie générale française, 1997 à
la p.14 ; Eric Volant, Des morales : crises et impératifs, Montréal, Les
Éditions Paulines, 1985 à la p.104.
25 Jean-Jacques
Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les
hommes, Paris, Éditions Gallimard, 1965 à la p.57. Voir aussi George Kateb,
Human Dignity, Cambridge, Harvard University Press, 2011 aux pp.11 et 171. Kant
soutien la même idée : Emmanuel Kant, « Idée d'une histoire universelle au
point de vue cosmopolitique (1784) » dans La philosophie de l'histoire
(opuscules), trad. par Stephane Piobetta, Paris, Aubier-Montaigne, 1947 aux
pp.62-63. Sur Kant, voir aussi Michael J. Sandel, Justice : What's the right
thing to do ?, New York, Farrar, Straus and Giroux, 2009 à la p.108 ; Allen W.
Wood, Kant's ethical thought, Cambridge, Cambridge University Press, 1999 aux
pp.241-242.
26
Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de
l’inégalité parmi les hommes, Paris, Éditions Gallimard, 1965 à la p.57.
27 Ruth Macklin, « Dignity is a
useless concept » (2003) 327 British Medical Journal 1419 à la p.1420.
28 Roberto Andorno, « La notion de dignité humaine est-elle superflue en bioéthique ? » (2005) 16 Revue générale de droit médical 95.
29 Roberto Andorno, « La
notion de dignité humaine est-elle superflue en bioéthique ? » (2005) 16 Revue
générale de droit médical 95.
30 Roberto Andorno, « La notion de dignité humaine est-elle superflue en bioéthique ? »
(2005) 16 Revue générale de droit médical 95.
31 Roberto Andorno, « La notion de dignité humaine est-elle superflue en bioéthique ? » (2005) 16 Revue générale de droit médical 95.
32 Roberto Andorno, « La notion de dignité humaine est-elle superflue en bioéthique ? » (2005) 16 Revue générale de droit médical 95.
33 Roberto Andorno, « La notion de dignité
humaine est-elle superflue en bioéthique ? » (2005) 16 Revue générale de droit médical 95.
34 Steven Pinker, « The stupidity of dignity » The New Republic (May 28, 2008).
35 Joseph Raz, The morality of freedom, Oxford, Clarendon Press, 1986 à la p.370, n.2. Voir aussi Michael J. Sandel, Justice : What's the right thing to do ?, New
York, Farrar, Straus and Giroux, 2009 à la p.106.
36 Selon Marry Ann Glendon, l'idéalisation du concept d'autonomie a notamment pour effet pervers d'envoyer le message que la dépendance est à éviter pour soi
et à mépriser ches les autres : Mary Ann Glendon, Rights talk : the
impoverishment of political discourse, New York, Free Press, 1991 à la p.73.
37 Peter Singer, « Speciesism and moral status » (2009)
40:3-4 Metaphilosophy 567 aux pp.573-574.
38 Peter Singer, « Speciesism
and moral status » (2009) 40:3-4 Metaphilosophy 567 à la p.574.
39 Peter Singer,
« Speciesism and moral status » (2009) 40:3-4 Metaphilosophy 567 aux pp.573-574.
40 Peter Singer, « Speciesism and moral status » (2009) 40:3-4 Metaphilosophy 567 à la p.573. Pour l'origine du mot, voir : Richard Dudley Ryder, Victims of
science : the use of animals in research, London, National Anti-Vivisection Society,
1983. Voir aussi Peter Singer, Questions d'éthique pratique, trad. par Max
Marcuzzi, Paris, Bayard Éditions, 1997 aux pp.63, 66 et 93.
41 Pour les propos de Christine M. Korsgaard : Christine M. Korsgaard, « Fellow Creatures : Kantian ethics and
our duties to animals », The Tanner lectures on human values, University of
Michigan, February 6, 2004 aux pp.81-82 ; Christine M. Korsgaard, Creating the
kingdom of ends, Cambridge, Cambridge University Press, 1996 à la p.352.Pour les propos d'Onora O'neill : Allen W.
Wood and Onora O'neill, « Kant on duties regarding nonrational nature » (1998)
72 Proceedings of the Aristotelian Society, Supplementary Volumes 189 aux
pp.198 et 221 ; Onora O'Neill, Towards justice and virtue: a constructive
account of practical reasoning, Cambridge, Cambridge University Press, 1996 aux
pp.91-93. Pour les propos d'Allen W. Wood : Allen W. Wood and Onora O'neill, «
Kant on duties regarding nonrational nature » (1998) 72 Proceedings of the
Aristotelian Society, Supplementary Volumes 189 à la p.198 ; Allen W. Wood,
Kant's ethical thought, Cambridge, Cambridge University Press, 1999 à la
p.144.
42 Bernard Williams, Ethics and the limits of philosophy,
Cambridge, Harvard University Press, 1985 à la p.118. Voir aussi Bernard
Williams, « The human prejudice » in Philosophy as a Humanistic Discipline,
Princeton, Princeton University Press, 2008 aux pp.135- ; Robert Nozick,
Socratic puzzles, Harvard University Press, 1997 aux pp.307-308 ; Carl Cohen «
The case against animal rights » in Louis P. Pojman, The moral life : an
introductory reader in ethics and literature, 2nd ed., Oxford, Oxford
University Press, 2004 aux pp.881-882.
43 Peter Singer, Questions d'éthique pratique, trad. par Max
Marcuzzi, Paris, Bayard Éditions, 1997 à la p.83. Voir aussi Peter Singer, «
Animal liberation : all animals are equal » in Louis P. Pojman, The moral life
: an introductory reader in ethics and literature, 2nd ed., Oxford, Oxford
University Press, 2004 à la p.874.
44 Peter Singer, « Speciesism and moral status » (2009) 40:3-4 Metaphilosophy 567 à la p.568.
45 Peter Singer, « Speciesism and moral status » (2009) 40:3-4 Metaphilosophy 567 à la p.581.
46 Blaise Pascal, Pensées, Paris, Librairie générale française, 1962 à la p.134 (au para.276).
47 James Rachels, Created from animals : the moral implications of darwinism, Oxford, Oxford University Press, 1990 aux pp.5, 186 et 205.
48 Peter Singer, Questions d'éthique pratique,
trad. par Max Marcuzzi, Paris, Bayard Éditions, 1997 à la p.67.
49 Peter Singer, « Sanctity of life or quality of life ? » (1983) 72:1 Pediatrics 128 à la p.129.
50 Peter Singer, Questions d'éthique pratique, trad. par Max
Marcuzzi, Paris, Bayard Éditions, 1997 à la p.67. Peter Singer place dans la
même catégorie et sur un même pied d'égalité, « les animaux non humains, les
enfants et les personnes gravement handicapées mentales », car tous ressentent
de la douleur, mais aucun de ces êtres vivants n'a conscience de soi et de ce
qui va lui arriver : Peter Singer, Questions d'éthique pratique, trad. par Max
Marcuzzi, Paris, Bayard Éditions, 1997 à la p.67. Or une étude récente démontre
que même les crustacés (par exemple le homard) ressentent probablement de la
douleur : Robert W. Elwood, Stuart Barr and Lynsey Patterson, « Pain and stress
in crustaceans ? » (2009) 118 Applied animal behavior science 128. Voir
également Thomas Eisner, For love of insects, Cambridge, Harvard University
Press, 2005 aux pp.249-253. Est-ce à dire que les enfants et les êtres humains
gravement handicapés mentaux ont le même statut moral qu'un homard ?
51 Peter Singer, Questions d'éthique pratique, trad. par Max Marcuzzi, Paris, Bayard Éditions, 1997 à la p.74.
52 George Kateb, Human Dignity, Cambridge, Harvard University Press, 2011 aux pp.1-2.
53 George Kateb, Human Dignity, Cambridge, Harvard University Press, 2011 aux pp.122 et 179 (voir aussi aux pp.3-4).
54 Isaiah Berlin était certainement l'un des grands défenseurs de la dignité humaine, voir les trois articles suivants qui en témoignent : Isaiah
Berlin, « On human dignity : a letter to George Kennan » (2002) 226:3 The New
Republic January 28, 2002 ; Richard Horton, « Rediscovering human dignity »
(2004) 364:9439 The Lancet 1081 à la p.1082 ; Peter Birks, « The academic and
the practitioner » (1998) 18:4 Legal Studies 397 à la p.397. Voir également tous
ces autres auteurs qui défendent le concept de dignité humaine : Arnold Toynbee
dans Arnold Toynbee and Daisaku Ikeda, Choose life : a dialogue, London, Oxford
University Press, 1976 à la p.15 ; George Kateb, Human Dignity, Cambridge,
Harvard University Press, 2011 aux pp.xii, 1, 3, 4 et 122 ; Ronald Dworkin,
Justice for Hedgehogs, Cambridge, Harvard University Press, 2011 à la p.204 ;
George P. Fletcher, « Human Dignity as a constitutional value » (1984) 22
University of Western Ontario law review 171 à la p.174 ; James Griffin, On
human rights, Oxford, Oxford University Press, 2008 à la p.21 ; Jeremy Waldron,
« Lecture 1: Dignity and rank », The Tanner lectures on human values,
University of California (Berkeley), April 2009 aux pp.1-2 et 21 ; Charles Taylor,
Philosophical papers, Vol.2, Cambridge, Cambridge University Press, 1985 à la
p.290 ; Charles Taylor, Multiculturalisme : différence et démocratie, trad. par
Denis-Armand Canal, Paris, Éditions Flammarion, 2009 aux pp.43-44, 61 ; Jürgen
Habermas, The future of human nature, Cambridge, Polity Press, 2003 à la p.33 ;
Jürgen Habermas, « The concept of human dignity and the realistic utopia of
human rights » (2010) 41:4 Metaphilosophy 464 à la p.466 ; Patrick Lee et
Robert P. George, « The nature and basis of human dignity » in The President's
Council on Bioethics, Human Dignity and Bioethics, Washington DC, 2008 à la
p.409 ; Martha Nussbaum, « Human dignity and political entitlements » in The
President's Council on Bioethics, Human Dignity and Bioethics, Washington DC,
2008 à la p.351 ; David Gelernter, « The irreducibly religious character of
human dignity » in The President's Council on Bioethics, Human Dignity and
Bioethics, Washington DC, 2008 à la p.387 ; Rebecca Dresser, « Human Dignity
and the seriously ill patient » in The President's Council on Bioethics, Human
Dignity and Bioethics, Washington DC, 2008 aux pp.505-508 ; David Luban, «
Human Dignity, Humiliation, and Torture » (2009) 19:3 Kennedy Institutes of
Ethics Journal 211 ; Herbert Spiegelberg, « Human Dignity : A Challenge to
contemporary philosophy » (1971) 9:1 World Futures 39 à la p.39 ; Corliss
Lamont, The philosophy of humanism, 8th ed., Amherst, Humanity Press, 1997 aux
pp.320-321 ; Leon R. Kass, Life, Liberty and the Defense of Dignity, New York,
Encounter Books, 2002 aux pp.246-248 ; Deryck Beyleveld and Roger Brownsword,
Human dignity in bioethics and biolaw, Oxford, Oxford University Press, 2001 et
Roger Brownsword, « Cells, Superman, and the Report of the Select Committee »
(2002) 65:4 The Modern Law Review 568 à la p.576 ; Roberto Andorno, « La notion
de dignité humaine est-elle superflue en bioéthique ? » (2005) 16 Revue
générale de droit médical 95 ; Richard Horton, « Rediscovering human dignity »
(2004) 364 :9439 The Lancet 1081 à la p.1081 ; Michael Marmot, « Dignity and
inequality » (2004) 364:9439 The Lancet 1019 pp.1020-1021 ; Matti Häyry, «
Another look at dignity » (2004) 13 Cambridge Quarterly of Healthcare Ethics 7
à la p.12 ; Doris Schroeder, « Dignity : Two riddles and four concepts » (2008)
17 Cambridge Quarterly of Healthcare Ethics 230 à la p.237 ; Richard E.
Ashcroft, « Making sense of dignity » (2005) 31 J. Med. Ethics 679 à la p.681 ;
Jonathan Sacks, The dignity of difference : how to avoid the clash of
civilizations, Continuum International Publishing Group, 2002 à la p.195 ;
Thomas E. Hill, « A kantian perspective on moral rules » (1992) 6 Ethics 285 à
la p.302 ; Dalaï-Lama, Sagesse ancienne, monde moderne : éthique pour le
nouveau millénaire, trad. par Éric Diacon, Paris, Librairie Arthème Fayard,
1999 à la p.246 ; Gandhi, Tous les hommes sont frères : vie et pensées du
Mahatma Gandhi d’après ses oeuvres, trad. par Guy Vogelweith, Commission
Française pour l’UNESCO, Paris, Éditions Gallimard, 1969 aux pp.184 et 254 ;
Martin Luther King, La force d’aimer, trad. par Jean Bruls, 7e éd, Paris,
Édition Casterman, 1966 aux pp.105, 117, 149, 152 et 158 ; Vatican,
Congrégation pour la doctrine de la foi, « Instruction dignitas personae sur
certaines questions de bioéthique » (8 septembre 2008), en ligne:<
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_20081208_dignitas-personae_fr.html>.
55 Anne Mette Maria Lebech, The identification of human dignity : hermeneutic, eidetic and constitutional analyses in the light of Edith Stein's
phenomenology, Doctoral thesis in philosophy published, Katholieke Universiteit
Leuven, 2005 à la p.25. Voir aussi Charles Taylor, Multiculturalisme :
différence et démocratie, trad. par Denis-Armand Canal, Paris, Éditions
Flammarion, 2009 à la p.44 ; Charles Taylor, Grandeur et misère de la
modernité, trad. par Charlotte Melançon, Montréal, Éditions Bellarmin, 1992 aux
pp.63-64.
56 Selon Herbert
Spiegelberg, la dignité humaine est l'une des rares valeurs communes dans notre
société pluraliste : Herbert Spiegelberg, « Human Dignity : A Challenge to
contemporary philosophy » (1971) 9:1 World Futures 39 à la p.62.
57 Ronald Dworkin, Taking rights seriously, Harvard University Press, 1978 à la p.198. Voir aussi George Kateb, Human Dignity, Cambridge, Harvard University Press,
2011 à la p.42.
58 George P. Fletcher, « Human
Dignity as a constitutional value » (1984) 22 University of Western Ontario law
review 171 à la p.174.
59 Mette Lebech, On the problem of human dignity : a hermeneutical and phenomenological investigation, Wurzburg, Königshausen & Neumann, 2009 à la
p.18.
60 Daryl Pullman,
Human dignity and the foundations of liberalism, Doctoral thesis in philosophy
unpublished, University of Waterloo, 1990 à la p.4.
61 Daryl Pullman, Human dignity and the foundations of liberalism, Doctoral thesis in philosophy unpublished, University of Waterloo, 1990 aux pp.24 et 88.
Voir aussi Anne Mette Maria Lebech, The identification of human dignity :
hermeneutic, eidetic and constitutional analyses in the light of Edith Stein's
phenomenology, Doctoral thesis in philosophy published, Katholieke Universiteit
Leuven, 2005 à la p.1 ; Christopher L. Eisgruber and Lawrence G. Sager, « Chips
off our block ? A reply to Berg, Greenawalt, Lupu and Tuttle » (2006-2007) 85
Tex. L. Rev. 1185 à la p.1277.
62 Anne Mette Maria Lebech, The identification of human dignity : hermeneutic, eidetic and constitutional analyses in the light of Edith Stein's phenomenology,
Doctoral thesis in philosophy published, Katholieke Universiteit Leuven, 2005 à
la p.1.